Estelle Decléènne
Portrait chinois d'Estelle :
Si j'étais...
Un livre de chevet
- "Clair de femme" de Romain Gary
Une déclaration d’amour
- Celle de Michel Polnareff à la France dans sa chanson "Lettre à France"
Une fleur
- Le myosotis pour sa légende autour de l’oubli.
Une devise, une citation
- " Sans mémoire, il n’y a pas d’identité" Anselm Kiefer
Une chanson:
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La chanson d’Hélène par Romy Schneider et Michel Piccoli
Série présentée par Estelle
La beauté graciée
Le travail qui vous est présenté se tient dans divers lieux d’Italie du Nord au Sud photographiés durant l’année 2020. A la suite de l’adoption de la loi Basaglia venue réformer l’intégralité du système psychiatrique italien à la fin des années 60, plusieurs centres de détentions (asiles, orphelinats, sanatoriums) ferment pour toujours. Laissés pour compte, la nature y reprend ses droits, la patine des murs s’est adoucie, le silence a remplacé les cris, la mémoire a cédé place à l’oubli. Au-delà des apparences, il s’agit moins de l’inventaire d’un patrimoine en déliquescence que d’une recherche humaine à propos de ceux qui y sont passés et dont il ne reste aucun souvenir. Ces hommes et ces femmes emprisonnés, dans l’incapacité de communiquer avec l’extérieur, broyés par un système plus carcéral que soignant, sont les grands absents de mes photos mais c’est à eux qu’elles rendent hommage afin de leur redonner corps et âme, de leur permettre une existence posthume. Ce sont eux qu’il faut deviner dans ces scènes dépouillées, dans ces endroits naufragés du temps. Et quand bien même leur grande beauté singulière perdure, l’humain y subsiste lui aussi, en creux, et à c’est à lui que mon travail est dédié.
Soyez curieux... Écoutez !
Estelle nous fait le plaisir avec sa voix limpide, de nous partager son point de vue sur sa découverte photographique italienne...
Avec son potcast dédié à cette série vous comprendrez encore mieux la passion pour l'Urbex, qui l'anime, à écouter donc sans modération
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