Adrienne Arth
Portrait chinois :
Mon plus beau souvenir d'enfance :
Le parfum des immortelles.
Le plus beau cadeau que j'ai reçu :
L’amour.
Ce qui me fait lever le matin :
La fin du sommeil.
L' autre métier que j'aurais pu faire :
Metteur en scène, je le suis aussi par ailleurs.
L' objet qui ne me quitte jamais :
Mes bagues.
Ma devise :
Liberté !
Mon rêve fou :
Faire le tour du monde sans jamais m’arrêter.
Le musée à ne manquer sous aucun prétexte :
Beaucoup : du Louvre au Mona australien.
Ma musique du moment :
"Arrêt de bus"
Ce qui a déclenché cette série, c'est la vitre cathédrale d'un arrêt de bus.
J'aime cette légère déformation, ce rendu flou, cette irrégularité qui invite l'observateur à pénétrer dans un espace familier non littéral et sans information véritable.
S'offrait à moi une présence humaine à la fois proche, quotidienne et distancée. Elles me permettait d’aller vers des photos qui à la fois voilent et dévoilent,, ne commentent pas, mais nous tendent des fragments d'histoires, comme murmurées. A la frontière du réel. Un quelque chose qui renvoie aux interstices du temps. Entre figuration et abstraction.
Une autre image de nous-mêmes dans une société du
dé-visagement et de la surenchère du regard.